Jamie Roquoï
A Punk Odyssey
Punkachien Records - 2001
Il y a des artistes comme ça qui sont à multiples facettes. Jamie Roquoï est un très bon exemple, et il l'avoue lui-même : "Je change d'avis comme de slip, et encore des slips j'en ai trois ou quatre".
Découvert en 1993, le jeune chanteur écolo à la toque en poils synthétiques de yack made in China était déjà bourré de contradictions. Tuer des animaux pour leur fourrure non, mais faire travailler des chinois de 8 ans à 1 dollar la journée, pas de problème ? Il s'en défendra en déclarant : "C'est pas pareil, on ne va pas faire le contraire quand même !".
Découvert en 1993, le jeune chanteur écolo à la toque en poils synthétiques de yack made in China était déjà bourré de contradictions. Tuer des animaux pour leur fourrure non, mais faire travailler des chinois de 8 ans à 1 dollar la journée, pas de problème ? Il s'en défendra en déclarant : "C'est pas pareil, on ne va pas faire le contraire quand même !".
La préservation de l'eau, de l'air, de la Terre (et surtout de l'herbe) étaient les principaux thèmes des hymnes afros-funk de cet utopippiste*. Mais la découverte du punk pour son cinquième album A Punk Odyssey est un vrai tournant dans sa carrière et le discours n'est plus le même. "C'est bon, j'ai assez donné. Les pandas pas foutus de se reproduire, les tribus reculées d'Amazonie qui n'achètent pas mes CDs et les piafs mazoutés qui s'écrasent sur ma baraque, y'en a marre !". Celui qui chantait pieds nus dans le désert entouré de figurants aborigènes pour faire bien s'est vite remis en question.
Il ne jure plus que par son rat apprivoisé Boutanche, change ses dread-locks contre une crête rouge. Et d'un public constitué d'étudiants en beaux-arts fumeurs de ganja, il chante pour les punks à chiens sans collier (les chiens, pas les punks).
"Virtual Anarchy", "Toxic girl" et "Drinking Underground" sont les nouveaux tubes de son album. Les concerts ont lieux dans des squats, des parkings de supérettes ou des ruelles sombres, bref, partout où lui et son public on l'habitude de traîner.
Férocement contre le star-système, il ne s'intéresse pas aux chiffres de ses ventes colossales d'albums. Jusqu'au jour où, fidèle à lui-même, il change à nouveau d'avis et se paye des Hummer, des 4X4 et fait des virées pied au plancher en shootant hérissons, lapins, vieux et autres nuisibles.
Devenu fan de tuning, il s'est orienté depuis vers la dance et la makina.
* : mélange d'utopiste et de hippie, ce qui revient à la même chose.
Il ne jure plus que par son rat apprivoisé Boutanche, change ses dread-locks contre une crête rouge. Et d'un public constitué d'étudiants en beaux-arts fumeurs de ganja, il chante pour les punks à chiens sans collier (les chiens, pas les punks).
"Virtual Anarchy", "Toxic girl" et "Drinking Underground" sont les nouveaux tubes de son album. Les concerts ont lieux dans des squats, des parkings de supérettes ou des ruelles sombres, bref, partout où lui et son public on l'habitude de traîner.
Férocement contre le star-système, il ne s'intéresse pas aux chiffres de ses ventes colossales d'albums. Jusqu'au jour où, fidèle à lui-même, il change à nouveau d'avis et se paye des Hummer, des 4X4 et fait des virées pied au plancher en shootant hérissons, lapins, vieux et autres nuisibles.
Devenu fan de tuning, il s'est orienté depuis vers la dance et la makina.
* : mélange d'utopiste et de hippie, ce qui revient à la même chose.
Cette pochette est un détournement de l'album "A Funk Odyssey" de Jamiroquaï.
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