Serge Guinsbarre
Histoire De Maladie Nelson
Mercury Chrome - 1971
Quand sort Histoire de maladie Nelson en 1971, Serge Guinsbarre n'en n'est pas à son premier coup d'essai. Celui qui se fait appeler "l'hypercondriaque" avec son obsession de la maladie est déjà l'auteur de nombreux classiques : "La gerbouillaise", "Initial bobo", "T'es malade... moi non plus", "Je suis venu te dire que j'ai vomi", "Sous la perfu exactement"...
Il crée ce concept-album autour d'un personnage à qui tous les malheurs arrivent : maladie Nelson. Si il y a un truc à choper, un accident à avoir, une opération chirurgicale qui tourne mal, c'est pour Nelson !
Serge donne le rôle à un jeune anglais devenu sa source d'inspiration, John Birquine. Ce dernier dira : "Seurge m'a baucu canseillé diourant l'onregistrement des chonsons, je ne understood pas tute mey c'été djouli à chontèye".
Les chansons suivent alors l'histoire du poissard Nelson. "'J'ai mal' à dit Nelson", "L'Hôpital particulier", "Cardio culte" racontent la rencontre d'un docteur (Guinsbarre) qui se prend d'affection pour un patient (Birquine) "qui aurait mieux fait de rester couché, même le jour de sa naissance" selon les termes de Serge.
Mais l'album n'attire pas le public et l'accueil est très mitigé lors de sa sortie, ne vendant que 3 000 exemplaires. Serge ne le supporte pas, se réfugie dans l'alcool (à 90°) et John le quitte. Serge s'invente alors un personnage publique et scandaleux, Gainsbur.
Il avait déjà créé la polémique en faisant chanter à la jeune France Ékoss le titre au goût douteux "Papy aime les sucettes" en 1965. Quelques années après au journal télévisé, il brûle sa feuille d'ordonnance en direct et lors de l'émission Chiants Élysée, il demande à la chanteuse Whitney Cortizone s'il peut lui prendre sa température "et pas qu'avec un thermomètre buccal" devant un Michel Drucaire médusé.
Il meurt en 1991 d'un rhume mal soigné et son oeuvre reste l'une des plus riches qui soit dans le patrimoine français. D'un point de vue musical et médical s'entend.
Cette pochette est un détournement de "Histoire de Mélody Nelson" de Serge Gainsbourg.
Serge donne le rôle à un jeune anglais devenu sa source d'inspiration, John Birquine. Ce dernier dira : "Seurge m'a baucu canseillé diourant l'onregistrement des chonsons, je ne understood pas tute mey c'été djouli à chontèye".
Les chansons suivent alors l'histoire du poissard Nelson. "'J'ai mal' à dit Nelson", "L'Hôpital particulier", "Cardio culte" racontent la rencontre d'un docteur (Guinsbarre) qui se prend d'affection pour un patient (Birquine) "qui aurait mieux fait de rester couché, même le jour de sa naissance" selon les termes de Serge.
Mais l'album n'attire pas le public et l'accueil est très mitigé lors de sa sortie, ne vendant que 3 000 exemplaires. Serge ne le supporte pas, se réfugie dans l'alcool (à 90°) et John le quitte. Serge s'invente alors un personnage publique et scandaleux, Gainsbur.
Il avait déjà créé la polémique en faisant chanter à la jeune France Ékoss le titre au goût douteux "Papy aime les sucettes" en 1965. Quelques années après au journal télévisé, il brûle sa feuille d'ordonnance en direct et lors de l'émission Chiants Élysée, il demande à la chanteuse Whitney Cortizone s'il peut lui prendre sa température "et pas qu'avec un thermomètre buccal" devant un Michel Drucaire médusé.
Il meurt en 1991 d'un rhume mal soigné et son oeuvre reste l'une des plus riches qui soit dans le patrimoine français. D'un point de vue musical et médical s'entend.
Cette pochette est un détournement de "Histoire de Mélody Nelson" de Serge Gainsbourg.
Tu iras en enfer pour celui-ci.
RépondreSupprimerMerci Kalcha !! Mais il reste encore de la place là-bas ??
RépondreSupprimerTrès bon détournement de cet album culte (comme le Cargo ?) de Serge Gainsbourg dans sa meilleure période .
RépondreSupprimerTrès bon détournement de cet album culte (comme le Cargo ?) de Serge Gainsbourg dans sa meilleure période .
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