Charles Monroe
Antistar Superchrist
Poupoupidou Records - 1996
Drôle de concept que celui-là. Le chanteur Charles Monroe, de son vrai nom Jean-Claude Calcif, a décidé avec son groupe d'avoir comme noms de scène une combinaison de prénoms de présidents de la république français et de noms d'actrices américaines. Il est donc accompagné par Georges Zeta-Jones, Valery Jolie, François Barrymore et Nicolas Basinger.
C'est Samuel Treznor, chanteur du groupe indus-klezmer Naines En Chaînes qui les prend sous contrat quand il les voit se produirent au Whisky-A-Gogol, adhérent à leur attitude provocatrice. Ils ingurgitent du parfum Chamel numéro 5 pour le vomir aussitôt, ils brûlent le drapeau du club de ping-pong national et insultent des personnalités chères aux français telles que Jean-Pierre Pernod, Patrick Sébastier ou Patrick Truelle.
Leurs chansons traitent de la religion (l'ironique "Antistar Superchrist"), de la politique ("Not Beautiful People") et du prix élevé du maquillage ("Gloss Is Dead"). Ils se font aussi remarquer avec leur reprise en version gothico-métal de "Joe le taxidermiste" d'Elsa Paradis.
Le public des 12-15 ans les adorent, copient leur style, s'habillent comme eux, ce qui vaut quelques mises à pied dans certains collèges et de bonnes crises de rires chez les parents.
Un fan dira : "Charles Monroe a tout compris à nous, la jeunesse triste et démunite, car je suis sûr que sous son maquillage effrayant se cache un visage plein d'acné qui en chie des ronds de pendules à cause de parents qui ne le comprende pas" (...).
L'album Antistar Superchrist se vend à plus de 3 millions d'exemplaires cette année-là, donnant à Monroe un statut de Dieu vivant auprès des ados, de bête noire pour les parents et de meilleur vente de masques à son effigie pour Halloween, juste devant Alice Coupeur.
Cette pochette est un mix de Marilyn Monroe dans "Sept ans de refléxion" et de Marilyn Manson, dont le nom est une combinaison de Marilyn Monroe et de Charles Manson.
Leurs chansons traitent de la religion (l'ironique "Antistar Superchrist"), de la politique ("Not Beautiful People") et du prix élevé du maquillage ("Gloss Is Dead"). Ils se font aussi remarquer avec leur reprise en version gothico-métal de "Joe le taxidermiste" d'Elsa Paradis.
Le public des 12-15 ans les adorent, copient leur style, s'habillent comme eux, ce qui vaut quelques mises à pied dans certains collèges et de bonnes crises de rires chez les parents.
Un fan dira : "Charles Monroe a tout compris à nous, la jeunesse triste et démunite, car je suis sûr que sous son maquillage effrayant se cache un visage plein d'acné qui en chie des ronds de pendules à cause de parents qui ne le comprende pas" (...).
L'album Antistar Superchrist se vend à plus de 3 millions d'exemplaires cette année-là, donnant à Monroe un statut de Dieu vivant auprès des ados, de bête noire pour les parents et de meilleur vente de masques à son effigie pour Halloween, juste devant Alice Coupeur.
Cette pochette est un mix de Marilyn Monroe dans "Sept ans de refléxion" et de Marilyn Manson, dont le nom est une combinaison de Marilyn Monroe et de Charles Manson.